Nos quinze premiers jours à Montréal s'achèvent. Nous partons demain matin plus au sud, pour visiter une partie de l'Ontario, une province anglophone.

Voici notre retour sur ces deux semaines d'adaptation, où se sont mêler beaucoup d'émotions, autant positives que négatives.


La ville de Montréal :

C'est une ville très propre, très calme (même en période de coupe du monde de foot !), très américaine dans son agencement, avec ses grosses avenues à sens uniques et son quadrillage par quartier. C'est une grande ville sur une île, avec le fleuve Saint-Laurent au sud et la rivière des prairies au nord. Selon moi, une rivière ou un fleuve qui traverse une ville apporte tout de suite du charme à une ville. Alors là, carrément une île, c'est vraiment chouette, surtout avec une petite colline au milieu !

Comme toute grande ville, on trouve de tout, assez rapidement, pour tous les âges.

De notre point de vue, ce n'est pas une ville époustouflante. C'est joli, c'est agréable de s'y promener, il y a énormément de verdure, mais nous n'avons pas eu le coup de foudre, le Wahou ! Il y a pas mal de bâtiments assez vétustes et je crois que ça me dérange un peu.

Je dirai même qu'il y a deux choses primordiales à revoir ! L'état des routes pour commencer... Pleines de trous. Que ce soit en bus ou en voiture, ce n'est pas toujours agréable de rouler. La deuxième, ce sont les accès handicapés. Ayant beaucoup parcourus la ville en poussette, on s'est souvent demandé comment font les personnes en fauteuil roulant ou les mamans et papas seuls en poussette, notamment dans le métro. Il y a très peu d'ascenseurs dans les stations de métro et ce n'est pas rare qu'il n'y ait même pas d'escalators.



Les gens :

Ce n'est pas une légende ! Les gens sont avenants, souriants, serviables, cordiaux, calmes et ce n'est pas rare de recevoir de l'aide alors que tu ne t'y attends pas. Le doudou de Camille tombe par terre ? Il y a déjà deux personnes qui se jettent dessus pour lui rendre. Le respect est partout, les piétons respectent les voitures et inversement. On te tient la porte pour passer, Camille a reçu un nombre incalculable de sourires et de "Hey !". Il peut y avoir des fois où on se demande si cette gentillesse et cette bienveillance n'est pas intéressée, surtout dans le commerce, mais ça reste très agréable.



Les parcs :

Aaaaaaah les parcs... Là, je dois bien avouer que je suis restée sur les fesses... Ils sont beaux, entretenues, très très très propres, pleins de petits écureuils qui sautillent et qui grimpent aux arbres et les aires de jeux sont adaptées à tous les âges. Les gens se posent pour siroter une bière, d'autres jouent au volley ou au molkky, d'autres encore savourent un bon livre sous un érable. Ce sont des bouffées d'air pur en plein cœur de Montréal et il y en a un paquet ! Nous n'avons pas passé une seule journée sans aller dans un parc ou sur une aire de jeux, ce qui a fait notre bonheur à tous.



Le côté administratif et l'adaptation :

A côté des visites de touristes avec notre appareil photo greffé à la main, nous avions un peu de boulot de ce côté là aussi. L'achat d'une voiture (c'est là qu'on s'est rendu compte qu'un contrôle technique est une sacrée garantie) avec tous les rebondissements qu'il y a eu, nous a donné quelques sueurs froides. Mais aussi tout le matériel de puériculture de Camille, le siège auto, le lit parapluie et son matelas, le rehausseur pour le repas, le pot...

Fabien a suivi aussi ses quatre jours de stage pour la bonne intégration au Québec. Il y a eu l'ouverture du compte en banque, les assurances et les documents administratifs par rapport à son permis de travail à aller chercher. Même s'il y avait beaucoup de choses à régler, toutes ces démarches se sont faites assez rapidement et assez facilement (sauf pour la voiture !).

Bref on a pas chômé et on est fatigué ! Vivement que les vacances commencent ! 😂



Pour conclure :

Nous ne sommes pas des citadins, vraiment pas. Encore plus depuis que Camille est arrivée dans notre vie. Montréal est une ville jolie et agréable, mais on ne se voit pas y vivre. Nous avons besoin de verdure et d'espaces, de forêt et chants d'oiseau et ici, il y a trop de monde au mètre carré et trop de béton pour nous !



La suite... dans le prochain épisode !